Pour un petit voyage ou un week-end en hiver, un soin particulier doit être donné aux pneus.

La solution la plus évidente pour cela se présente sous la forme de chaines à neige.

Dans leur présentation la plus simple, celles-ci s’apparentent à de longs câbles métalliques constitués de maillons placés sur les pneus.
Elles sont déclinées en différentes tailles et types qui s’adaptent au degré d’enneigement et aux besoins en vitesse.

Les chaines à neige sont destinées à renforcer l’adhérence des pneus sur la route.
Rouler sur la neige avec des pneus non protégés expose effectivement à de grands dangers : le verglas traître, l’enlisement, ou l’aquaplaning.

 

 

Les différents types de chaîne à neige

 

Les chaussettes : fabriquées en matière textile, elles couvrent les pneus comme une housse voiture.
Elles sont donc faciles à installer et leur principale fonction est d’absorber l’eau afin de préserver les pneus de l’aquaplaning (glissement des pneus sur une surface aqueuse).

Les chaines métalliques : ce sont des câbles à maillons en métal.
Il en existe de nombreux sous-types :

  • À montage rapide : elles sont caractérisées par un adaptateur à poser sur la jante qui se charge de positionner la chaîne dès que le véhicule roule,

  • À échelles : des brins parallèles sont disposés sur la bande de roulement du pneu,

  • À croisillons : les brins sont en maillons et s’entrecroisent sur la bande de roulement.

Les chaines textiles : elles sont un croisement entre les chaines métalliques et les chaussettes.
En effet, les maillons sont conçus en polyester résistants tandis que les bagues sont en acier.

 

 

Choix et conseils de sécurité

 

D’abord, il faut savoir sur quel type de route le véhicule va rouler.

Pour les routes légèrement enneigées, il faut privilégier les chaussettes.

Pour une épaisseur plus grande, les chaines peuvent servir, surtout celles à échelles.

Pour les routes fortement enneigées, les plus efficaces sont celles à croisillons.
Leur adhérence est renforcée sans desservir le confort de conduite.

Il faut également porter attention au système de fixation :

Fixation à arceau : les chaines se composent d’un arceau fixé à l’arrière du pneu et les chaines passent au-dessus du pneu. Elles sont plus solides, mais plus difficiles à monter.

 

Fixation à câble : très répandues, elles sont faciles à monter et laissent un grand espace de montage.

Dans tous les cas, il est conseillé de ne pas rouler à une vitesse excessive.
Avant une première utilisation, il convient de s’entrainer à poser et enlever les chaines.
Il est inutile, voire dangereux, de les utiliser sur une route non enneigée.

 

 

Comment fixer son porte-vélo en toute sécurité ?

 

Fixer le porte-vélo à l’arrière permet un chargement et un déchargement plus simple.

Cette méthode peut s’avérer plus économique s’il est fixé à l’aide de sangles.
Cependant, elle n’est pas compatible avec tous les types de voitures.

La fixation sur le toit est quant à elle plus utilisée, surtout si l’on veut s’assurer d’une bonne visibilité arrière.

Elle se fait simplement avec des blocs de fixation du porte-vélo sur les barres de la voiture.
Par contre, elle ne facilite pas le déchargement des vélos.

S’il y a un grand nombre de vélos à transporter, certains hésitent entre le système d’attelage et la fixation au toit.

Les deux systèmes peuvent transporter de manière efficace plusieurs vélos, à condition que la voiture soit adaptée.
Ainsi, le système d’attelage est recommandé pour les 4x4, s’ils sont équipés de crochets.

Pour la plupart des autres modèles, c’est la fixation sur le toit qui est recommandée.
Elle offre une double protection antivol et antisalissure aux vélos.

Il faut par ailleurs faire attention aux limites de hauteur lors de la fixation des vélos sur le toit. En effet, un porte-vélo de toit peut empêcher celle-ci d'accéder à certains lieux, notamment les parkings.